12/12/2008

Valéry

Qu'à la nuit qui succédait au jour inlassablement, qu'au trouble asphyxié d' une morne pensée fixée dans le sang qui palpite,se dresse enfin comme salutaire sous la voile déchirée de ta barque, le pic dantesque qui ouvrira notre île.Là , où rien ne poussera plus jamais, et bercé par la houle de notre entredeux, le poisson-chat fait une bulle qui dissipe notre enlèvement.Regarde!, les cieux se plissent, et froncent le surplis épais de nos chagrins.Ah, grande fut notre peine car ils s'attachèrent à nos pas comme une hyène empuantie de nos dépouilles.