03/06/2009

Oui, Ninon



Ce soir, j'ai mal de ne pas être étendu à côté d'elle
Just to pull her close to feel each breath she'd take.


Vous ne savez rien.

Ces mots qu'elle écrit, c'est pour moi.

Elle est ma poésie.

Vous ne savez rien.

Enviez moi.


"Indéfiniment je crois". Tu te souviens?





16.15 déjà

Sur la chaise en anis étoilé, alors même que je buvais un thé trop sucré de tes larmes,
Et que tu me demandais si Ondine en dessous en dentelle, n était pas celle-la même que tu avais 
Par tout endroit  cherché ,éploré d'une destinée,ô combien contrariée.
Je t'avais assuré que sous le battement de ma main, que pince le soleil,
Il y avait, dans un papier de soi, un coeur , alangui sur l'aronde.
je t'avais dit"écoute", et tu t étais tu pour, en sourdine m'écrire, avec l'iris de tes yeux
une plume qu'un souffle de moi avait fait balancer dans l'air éméché.
L'absinthe que tu bois s'écoule dans tes vaines comme autant de petits vaisseaux de nous, ça chavire mais je vois mes pieds qui frisent les étoiles.
De mer.