19/11/2009

Trite me Paramour, Palaver &co

I smoke a cig between my cups

Par la fenêtre, j'ai froid, un carré de lumière accroché au filin se retient de jouir.Il fera nuit, un jour demain, peut-être, je sauterai en selle plus légère qu'une acrobate à vapeur.
Aujourd'hui j'ai mal au coeur, encore, j'ai peur d'attendre à la queue leu leu de nous deux.
C'est la vie, d'emprunt, d'embruns je vaporise la Salle aux Etudiants qui planchent au sapin, quatre petits clous et puis s'en vont faire un tour au Chimère.
hic
J'ai mal au coeur, non vraiment Herr Doktor, ça fout la trouille d'être mal fichu.
38.2 le soir, et pas de fièvre au matin.
"I live in a bordello," the wise man said.
Vite un mot d'esprit!...Manqué

16/11/2009

Jeudi 18 juin.Intervention au Lycée Gratte-moi-le-cul-que-l'le-sente.Intervention de la bac

Carillon de neuves heures, dans la lucarne claustrophobe, je devine le soleil en partance pour Nowhere.Au jour de lui, je fais du sur-place, j'attends le train qui m'ennuage et j'ai mal au bout du pied.Je surveille un couloir, moi assise, les jambes en compas, personne ne se pointe, rien ne bande que l'ennui.Alors, sans bride, je pense à Toi, Nino, Comte de Pair Hack, je t'aime , avec une touche bien sentie au creux de nous, ah c'est dur...
je poursuis la traduction de ce livre-toi, et sur ma lèvre qui se relève comme ma jupe au gré de ta main, un peu d'humidité...Je vais et je viens en buvant du gin sur le cuir de ta Chrysler.
Les petites bons hommes sans visage se désarticulent dans le passage étroit, ma table en soi de Thoi découvert de peau de Zob, bouche l'allée vers Dummyland .Mon petit cul blanc danse le chachacha lorsque l'un d'entre eux tente un rapprochement;un mouchoir en pétale d'arquebuse sur la bouche, je distille des gouttes de trompe la mort—pif paf poum badaboum, la grande bringue en vert Sharpey glisse sur l'une des peaux de banane à l'orange dont j'avais miné le sol en salami.Un lézard boiteux vient picorer des restes...je le laisse faire,il réchappait d'un attentat à la Super Glue.Respect les gars!

Rue du Nid de Chiens.Lundi 15 juin, on est bien tous les deux chéri

J'ai toujours beaucoup aimé ça, des rues enlacées et des virages qui partent en vrille.On a fini par l'avoir, ce bolide dont je te parlais, en pièces détachées;mais la carcasse ,elle flambe sous le soleil qui fume des pétards.Au volant, ta Divine Salope, qui s'engage en priorité, plus d'arrêt au stop, si le pont se relève, je fais le saut, mon Ange; au moment de dire la Prière des Innocents, c'est sûrement ton nom que je signerai sur mon front, the fucking bastards are still after me, who cares but you, John Nie
Eh Ninon Poetic, mains en l'air, tu te la racontes un peu, mais ça frémit tout autour, ça buzz sur la vague des coquelicots, la rotonde un peu patraque nous renvoie quelque nuance en vair grisé,"moi, je préfère un peu de plis dans le ciel, ça voile le trop bleu." Toi tu aimais l'Ain Verse, ça me faisait rire doucement, alors je t'ai dit qu'on aurait une cabane à Peine des Pis, pour les Nains de jardins.

Rue du Nid de Chiens, c'est là que tout a commencé, sur le repli de la route, en chemin pour Conville, direction la maison cube.Gosh! quel trafic, notre amour underground, Toi, ce soir, tu repasses au fer à cheval Oh happy Day
Et on Tuera tous les Affreux...

15/11/2009

Highlander, Lowlander


Your eyes flicker, and I turn blind.
Your voice falters, and I become speechless.
I'm the chameleon on that tartan soul of yours
That keeps
Changing colours and
Patterns.

I (comically enough) thus explode more often than I should,
Rags of me lying about all over the place,
Down to the bottomless pit of impossible
(though sometimes longed-for)
Resentment.

This you know fully well.
Do you?

I can already hear the bagpipes playing, in the distance,
Your war cry still echoing across the moors.
Ten-year old Malt shall not redeem
The wretchedness of my position.

Serving you, with a sword I am
Still forging ...



13/11/2009

Conductor

Whispering to you in the dark, I tried to touch
The earth, but could not.

I did not know where the earth was ——

I held your hand, felt the song and the ache, and
Saw I was no longer untouchable.

Your touch and kiss produce this insistent melody
That makes me conscious of my incoherence,

———My being out of tune.

But, play
on, please.

You'll get the song all right, in the end.

07/11/2009

Fay

All the trees are red but the sky,
All the way to hell,
Got less than a little bit of scrap to gash my back,
Got to ape all my days away to sponge the cake, two days,
I say, Sir , please , no tale-tell for Ray,
Gone to stay at County Minor , plucking me , jostling you,
And all the way round to the Mary goes round,
Ugh, impotent days