16/11/2009

Jeudi 18 juin.Intervention au Lycée Gratte-moi-le-cul-que-l'le-sente.Intervention de la bac

Carillon de neuves heures, dans la lucarne claustrophobe, je devine le soleil en partance pour Nowhere.Au jour de lui, je fais du sur-place, j'attends le train qui m'ennuage et j'ai mal au bout du pied.Je surveille un couloir, moi assise, les jambes en compas, personne ne se pointe, rien ne bande que l'ennui.Alors, sans bride, je pense à Toi, Nino, Comte de Pair Hack, je t'aime , avec une touche bien sentie au creux de nous, ah c'est dur...
je poursuis la traduction de ce livre-toi, et sur ma lèvre qui se relève comme ma jupe au gré de ta main, un peu d'humidité...Je vais et je viens en buvant du gin sur le cuir de ta Chrysler.
Les petites bons hommes sans visage se désarticulent dans le passage étroit, ma table en soi de Thoi découvert de peau de Zob, bouche l'allée vers Dummyland .Mon petit cul blanc danse le chachacha lorsque l'un d'entre eux tente un rapprochement;un mouchoir en pétale d'arquebuse sur la bouche, je distille des gouttes de trompe la mort—pif paf poum badaboum, la grande bringue en vert Sharpey glisse sur l'une des peaux de banane à l'orange dont j'avais miné le sol en salami.Un lézard boiteux vient picorer des restes...je le laisse faire,il réchappait d'un attentat à la Super Glue.Respect les gars!