01/02/2009

Stabat Mater

Couchée sur le flanc, je saisis, sous la courbure de mes cils,
Le frémissement brutal de ton sexe.
Tendue vers l'onde dissoute d'un désir qui te tue,
Je me soulève,comme brisée,sur le cierge incandescent.
Passio.
De ta langue,  geste langoureux, tu lapes au bénitier
O Marie, que tes gémissements me secouent, comme ils te rendent fou.
Sur la chevauchée du monde ,va et  vient, balancelle,et te retiens.
Derrière le planisphère qui ondule , tu perces le mystères, t'y appliques, en barbare
Et remontes au plus profond, jusqu'au entrailles, Mater Dolorosa, et hurles ta prise:
Elle est à Moi—