28/02/2009

Les comptes des mille et une nuits

Il était une fois un beau prince, le comte de Monte-à-l'Envers, qui avait un harem ,des titres et des manières.
D'une marquise, il s'était entiché,du moins s'était-il imaginé, à la vie à la mort, il lui avait juré.
Zoulida, la favorite, de la situation, maintes fois éclairée, s'en tenait là, elle filait...
O, soupirait l'indécis en faisant des comptes d'usurier, me faudra-t-il me mettre en frais?
Puis le sort s'en mêla, la Marquise , parée d'exquises qualités offrit alors tous ses trésors,
Elle n'avait jamais su chiffrer!
Monsieur,  S'écria la belle,vous voilà libéré d'un insupportable poids, aimons-nous bien maintenant—
Le muet faisait des signes, la voix mouillée,
Il prit alors une petite ardoise et mesura leur amour, à l'aide d'un coupe-papier.

La morale de cette fable qui pourtant se produisit est la suivante:l'homme est lâche, menteur et effronté, la femme paresseuse, médiocre et vile, la Marquise vous l'a ainsi démontré.