25/03/2008

D'ailleurs

Aujourd'hui j'ai pris quelqu'un pour un autre.
Entendons-nous. Il n'y a pas eu quiproquo, ou erreur sur la personne.
Non. Ni malentendu, ni mal-vu.
J'ai seulement reconnu en la dite personne (que je crois connaître suffisament mal et bien) tout ce qu'elle avait d'essentiellement autre. D'autre que moi. Et je n'ai donc pas chercher à me mettre à sa place. Ou de la mettre à la mienne. A son grand dam. Car la grande curiosité, c'est que, malgré tout, les autres ne se veulent pas autres. Leur grande ambition est de trouver leur place , d'être juste à leur place. Et que l'on ne se méprenne pas, ni sur eux, ni sur leur place. Rien n'est pourtant si jubilatoire que d'être déplacé, autre part quand bien même ici, et autre que ce l'on désire voir en vous.

PS. A ce propos, j'ai reçu par la poste de ce matin une carte postale de San-Francisco. Délicieuse d'une altérité qui me manque en ce moment.